Commentaires sur Des élèves sous pression maximale par MC
Bonjour,
Même s’il ne s’agit que d’extraits, savoureux, souvent, on reconnait bien là la proviseure actuelle de la Cité Scolaire Marie Curie.
Je suis désolé de n’avoir pas lu tous les commentaires, nombreux et…. variés, chacun ayant son regard propre de la place où il se trouve.
Mme Potier s’est, dès son arrivée, inscrite en faux vis à vis de son prédécesseur, pourtant pas plus grand qu’elle. Il avait des défauts (!!!) comme tout un chacun, mais…. il était proviseur, soucieux du bon état professionnel de « son » lycée, lui. Le lycée avait, alors, une réputation d’excellence (cela était même inscrit sur les enveloppes de la filière francophone!…) ce qu’honnit Mme Potier!!! Cette dernière a fait tout ce qu’elle pouvait pour démonter ce qui avait été construit par ses prédécesseurs et….. elle y est arrivé au grès des années. Depuis son arrivée, l’horizon du lycée s’arrête au bac. Ce qui pourra se passer ensuite n’a aucune importance: les enseignants ne doivent préparer les élèves qu’à l’obtention du bac et, en aucun cas, les préparer à affronter, au mieux, la suite, quel qu’elle soit. A tous points de vue (ambiance, relations, niveau, efficacité, etc…) la cité scolaire prend l’eau.
Son prédécesseur contrôlait, « équilibrait » les relations entre parents et professeurs. Mme Potier s’est toujours servie des premiers pour combattre les seconds, du moins certains, ceux qui sont là pour faire leur travail sans démagogie, ceux qui enseignent et évaluent, en fonction de ce qui a été fait, tous les élèves avec le même barème, sans bidouille. Ceci est tout particulièrement évident lors des conseils de classe.
Les parents-aiguillon? Plutôt arme de lutte, instrument pour contrer la volonté de travail bien fait des professeurs. Marie Curie s’est mise à la démagogie pédagogique.
Alors que le lycée Marie Curie était un pôle d’attraction, aussi, pour les enseignants (certaines enseignantes, élèves y sont devenues prof et y sont restées jusqu’à leur retraite!), depuis l’arrivée de Mme Potier, bien des enseignants ont quitté l’établissement, et ceux qui ont y ont été nommés n’y restent, souvent, pas bien longtemps, écœurés par l’ambiance devenue délétère, le foutoir dans les couloirs, les pressions exercées par le Chef d’établissement.
Mme Potier est une fine politique qui sait parfaitement diviser, si on y prend pas garde, et bien des professeurs sont tombés dans le panneau. Elle a multiplié les réunions et conseils en tous genres qui ont pour but essentiel d’entériner ses choix, sa vision, sa volonté. La résistance du corps enseignant a été trop parcimonieuse, trop faible, trop tardive. Il est, malheureusement, humain de préférer se laisser porter par le flot que de faire des vagues; cela demande bien moins d’efforts, au moins. Elle n’a, en peu d’années, pas fissuré le corps enseignant du lycée, elle l’a totalement explosé.
Mme Potier a toujours fait la guerre aux enseignants pour qu’ils réduisent leurs exigences et ne mettent que de bonnes notes, une guerre de chaque trimestre. Elle est parfaitement capable de rédiger une appréciation au nom du conseil de classe, en contradiction avec ce que les enseignants ont pu dire en conseil ou écrire sur le bulletin. De même, elle ne prend pas plus en compte l’avis de la conseillère d’orientation que celui des enseignants, lorsque le moment est venu, dès qu’il est différent du sien. Mme Potier ne préside pas un conseil de classe, elle EST le conseil de classe.
Par ailleurs, le monde actuel étant celui des bisounours, les élèves chouchoutés n’ont aucune crainte à ressentir pour leur avenir; bien sûr.
Madame la proviseure n’a nul besoin d’être poussée par des parents pour pousser les élèves dans une filière: elle ne fait que ce que bon lui semble.
La baisse de niveau des élèves issus du lycée Marie Curie peut ne pas crèver les yeux car le niveau nécessaire pour obtenir le bac a terriblement chuté. Il suffit, pour s’en rendre, honnêtement, compte, de comparer, dans une matière, que je ne préciserai pas, les sujets actuels et ceux portant sur les mêmes concepts, il y a 10 ans, de comparer les corrigés remis aux correcteurs du bac avec ceux qui leur étaient confiés il y a quelques années, de réfléchir aux nouvelles méthodes de notation (toujours au bac), à l’impact des TPE ou de l’ECE. Là, on se rend compte du fossé…. vertigineux!
La souffrance supposée des élèves…… Mme Potier s’en sert avec aisance; et la souffrance qu’elle inflige, volontairement, à certains enseignants jusqu’à, au moins, ce qu’ils plient ou craquent qu’en fait-elle?
Les élèves? Il y a de tout, comme chez les professeurs. Par contre, la proviseure est unique.
Certain(e)s élèves ont de grandes facilités, ce qui ne les empêchent pas de travailler, d’autres en ont moins et il faut les soutenir, les pousser, les tirer, bien avant et au delà de la pseudo Aide Personnalisée. D’autres, entre autres, du fait des erreurs d’orientation, ne sont pas à leur place et peuvent souffrir, eux aussi, en effet. Les soutenir et les aider tant qu’ils sont réceptifs, veulent comprendre, progresser, sans pour cela tricher en gonflant les notes comme demandé de façon régulière et pressante. Bien sûr; il y a aussi les authentiques cancres au mauvais esprit (ils vont bien, merci). Bien sûr, depuis quelques années (tiens?! bizarre!!) certain(e)s usent de l’efficacité de Mme la proviseure pour progresser dans le déroulement de leurs études.
Physiquement, la gravité s’applique sans aucun effort de notre part. Par contre, lutter contre elle (la gravité)………… Pauvre Marie Curie qui, elle, savait ce qu’était l’effort.
On sait ce que l’on perd, on ne sait jamais ce que l’on gagne et il y a toujours pire.
Courage aux élèves qui bossent vraiment. Courage aux enseignants qui subissent réformes et pressions. Courage aux personnels administratifs et autres qui subissent les conditions de travail médiocres, voire mauvaises. Courage aux parents qui, honnêtement, veulent que leur(s) enfant(s) progresse(nt) de façon harmonieuse dans un lycée en bonne santé…….. Courage…. sans abattement!