CAUCHY Augustin-Louis
Augustin-Louis Cauchy reçoit une première éducation chrétienne de son père puis il fréquente l’Ecole centrale du Panthéon. En 1805, il est reçu deuxième au concours de l'Ecole polytechnique. A la sortie de l’Ecole, il entre dans le service des Ponts et Chaussées et part à Cherbourg travailler au chantier du port militaire. C’est là qu’il commence ses premiers travaux scientifiques. Malade, il revient à la fin de l’année 1812 à Paris. Sa production mathématique prend alors de l’ampleur. Il est nommé à l’Académie des sciences et il obtient la chaire prestigieuse d’analyse et de mécanique à l’Ecole polytechnique. Sa production scientifique est considérable jusqu’en 1830 mais interrompues brutalement. En effet, royaliste légitimiste, il s’exila volontairement lors de l'avènement de Louis-Philippe, après les Trois Glorieuses. Son exil dure jusqu’en 1838. A son retour à Paris, il souhaite rester politiquement neutre. Il reprend sa place à l'Académie mais il ne récupère pas son poste d’enseignant à l’Ecole polytechnique. Il publie beaucoup à cette époque. Il fut l'un des mathématiciens les plus prolifiques avec près de 800 parutions et sept ouvrages ; sa recherche couvre l’ensemble des domaines mathématiques de l’époque. Son œuvre a fortement influencé le développement des mathématiques au XIXe siècle.
A Sceaux
Augustin-Louis Cauchy épouse Aloyse de Bure en 1818. Elle habite Sceaux avec sa famille au 46 rue Voltaire. Son père, Marie-Jacques de Bure, libraire à Paris et conseiller municipal de Sceaux, meurt dans la maison familiale le 18 juin 1847. Cauchy hérite de la maison de son beau-père. Le 23 mai 1857 vers 4 h du matin, il y meurt d'un rhume. Il est inhumé au cimetière de Sceaux. Le comte de l’Escalopier, gendre du baron Cauchy, qui réside à Paris, 6 rue Férou, garde cette maison de campagne jusqu’en 1904. Aujourd’hui, elle est incorporée au lycée Marie-Curie.
Dans ses dernières années, il consacre une bonne partie de son temps et de ses ressources à établir à Sceaux les frères des Ecoles chrétiennes, et c’est cette œuvre des frères qui occupe ses pensées quand, au moment de mourir, il adresse au curé de Sceaux ces dernières paroles : « Les hommes passent, mais les œuvres restent. »
Il est inhumé au cimetière de Sceaux ainsi que son épouse et ses beaux-parents en division 4
Marie-Jacques de BURE Beau-père d'Augustin-Louis CAUCHY, allée A Ligne D n°7
Madeleine DE BURE née SAUGRAIN Belle-Mère d'Augustin-Louis CAUCHY allée 2 ligne G n°2
Augustin-Louis, baron CAUCHY Bienfaiteur de la ville, mathématicien allée 2 Ligne G n°8
Aloïse Marguerite Madeleine de BURE