DREUILLET Elisabeth
Elle est la fille de Monlaur Toulousain, qui a laissé quelques poésies latines manuscrites. Mademoiselle de Monlaur épouse M. Dreuillet, Président aux Enquêtes au Parlement de Toulouse. A la mort de son mari, elle part s’installer à Paris, où elle se fait connaître par la vivacité et l’agrément de son esprit. Elles est présentée à Madame la Duchesse du Maine, qui fut si contente d’elle les premiers jours qu’elle la vit, qu’elle lui fit l’honneur de l’engager à rester à la Cour, dont Mme Dreuillet faisait un des plus grands agréments par sa conversation charmante et par ses agréables saillies. Elle conserve jusqu’à la fin de ses jours une vivacité d’esprit très aimable, et compose encore le dernières années de sa vie de très jolis vers. Madame la Duchesse du Maine a presque toutes ses poésies, dont il y en a eu très peu d’imprimées. On trouve au second tome du recueil Nouveau choix de Pièces de Poésies, la Haye, 1715, une Eglogue de sa façon, intitulé Climêne ; et dans la cinquième Lettre du Nouvelliste de Parnaffe, un Epithalame.
A Sceaux
Elisabeth Dreuillet s’installe à Sceaux auprès de la Duchesse du Maine.
Elle décède à Sceaux en juillet 1730.