MARINO Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Marino est le fils d'un jardinier du « potager » du comte d'Eu. Il peint et vend pendant dix ans ses porcelaines dans les galeries du Palais-Royal. À la Révolution, il devient orateur dans les clubs révolutionnaires. Membre de la Commune de Paris après la Journée du 10 août 1792, il fut nommé administrateur de police. A Lyon, il préside la commission extraordinaire chargée de juger les fédéralistes et utilise sa position pour obtenir les faveurs des belles suspectes.
L'apprenant, Jean-Marie Collot d'Herbois le renvoie et, dès lors, Jean-Baptiste Marino lui voue une haine et une rancune farouches. A Paris, il est chargé de la police des prisons et de la surveillance de la moralité publique. Il se sert de cette position pour obtenir des avantages en argent comme en nature. Suite à la dénonciation du député Pons de Verdun, le 29 mars 1793, il est destitué, sur les accusations suivantes : complicité dans la tentative d'évasion de Marie-Antoinette d'Autriche, également connue sous le nom de Complot de l'Œillet (2 au 3 août 1793), et pour sa complicité avec Henri Admirat dans la tentative d'assassinat de Jean-Marie Collot d'Herbois le 22 mai 1794. Condamné comme parricide pour attentat sur un des membres de la Convention, il fut guillotiné vêtu d'une chemise rouge, destinée aux assassins et empoisonneurs.
A Sceaux
Naissance à Sceaux en 1767.