WILLERVAL Jean
Après avoir commencé à étudier la peinture à Lille, Jean Willerval suit des études d'architecture à l'Ecole des Beaux Arts de Paris, où il fréquente notamment l'Atelier de Arretche et Gromort. Lauréat d'un concours pour des gymnases en 1958, il fonde sa propre agence dès 1959. Il participe à de nombreux concours pour des projets publics à partir de 1959. Cette même année, il remporte le concours du Palais de Justice de Lille, dont le chantier s'achèvera en 1968. Ce premier projet d'envergure lui permet de donner libre cours à son goût pour les arts modernes, mais également d'affirmer une certaine monumentalité en architecture. Willerval a, entre autres, travaillé sur quatre centrales nucléaires, sur les Halles de Paris, sur trois tours du quartier de La Défense. Il est architecte en chef de la rénovation de Douai, de Valencienne et de la rénovation du quartier de l'hôtel de Ville (quartier Mériadeck) à Bordeaux de 1968 à 1985, et architecte urbaniste à Toulon, Mandeleuil et Poissy, ainsi qu'architecte-conseil au Ministère de l'Urbanisme et du Logement. L'essentiel de sa production se situe en France. Il remportera néanmoins le projet de reconstruction du centre-ville de Beyrouth en 1983, qui ne pourra aboutir, suite aux événements politiques. Jean Willerval enseigne également à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris de 1968 à 1971, et à l'école Saint-Luc de Tournai en Belgique, et devient membre de l'Académie Française d'Architecture. Il reçoit le Grand Prix National de l'Architecture en 1975, année de la création du prix, devient chevalier des Arts et des Lettres et reçoit la Légion d'Honneur.
A Sceaux
Jean Willerval édifie sa maison en 1965 dans Le Lotissement du Parc. Elle se situe au 9 rue Paul Couderc. Il édifie également une maison pour René Schenkel en 1977 au 27 avenue du Président Franklin Roosevelt.
Jean Willerval décède à Sceaux le 12 avril 1996.